Après les Ardennes et la Provence, Françoise Bourdon explore la côte atlantique et le bassin d'Arcachon. Elle en décrit l'histoire, et l'atmosphère si particulière, à travers le destin de cinq héroïnes. 1849. Léonie, fille de modestes résiniers, grandit blessée par le désamour de sa mère, qui, un jour, lui assène : " Tu n'es pas faite pour le bonheur, tout comme ta dernière fille. ". Elle deviendra ramasseuse de sangsues. Sa benjamine, Margot, refuse cette existence de labeur et de honte : à elle la Ville d'Hiver, à elle le choix d'une autre vie. Par amour, un homme bâtira pour elle la Maison du Cap... Se poursuit au fil des décennies et des tumultes de l'histoire une grande saga d'héroïnes : Charlotte la photographe, Dorothée l'aviatrice, Violette la résistante. De génération en génération, elles perpétuent une lignée de femmes fortes et ardentes. La Maison du Cap demeurera un refuge pour Margot et ses héritières, et le bonheur, une quête ardue, dans une société toujours corsetée. Françoise Bourdon peint un tableau captivant du bassin d'Arcachon de 1849 à 1947 en évoquant traditions et histoire d'un lieu fascinant, terre élective d'artistes et station balnéaire en vogue. Entre le pays du Buech (en bordure du bassin d’Arcachon), Bordeaux, le Cap Ferret. Le roman débute en 1849, avec Léonie, fille de simple résinier, puis avec sa fille Margot qui tiendra une pension de famille à Arcachon. Viendront Charlotte, passionnée de peinture et de photographie ; Dorothée, infirmière et aviatrice, qui mènera une vie des plus aventureuses jusqu’en Afrique ; enfin Violette, née en 1921, qui participera activement à la Résistance.De génération en génération, ces femmes luttent à leur façon contre la misère et les préjugés. Sans peur du scandale et du qu’en-dira-t-on, certaines vont vivre des amours parfois hors norme pour l’époque. Outre ces destins passionnés, Françoise Bourdon livre un tableau captivant du bassin d’Arcachon en évoquant gestes, traditions, et histoire : l’univers des résiniers et des ostréiculteurs, l’émergence de la médecine hygiéniste, la Ville d’Hiver, l’aviation mais aussi l’atmosphère touristique et artistique.Au gré de ses occupants et des tourments de l’histoire, la Maison du Cap demeurera un point fixe pour toutes ces héroïnes. Tour à tour elle deviendra une pension-hôtel, un havre de création pour artistes dans une ambiance cosmopolite, mais aussi, lors de la Seconde Guerre mondiale, un lieu actif de la Résistanceà